Le balafon bantou est constituer des lattes en bois (Padouck ou Mbéa) qui produisent le Son de chaque note lorsqu’elles sont frappées avec les baguettes par le joueur. Les notes sont obtenu par la sculpture de chaque latte selon les règles de l’art par le fabriquant. Leur caractéristiques (longueur, largeur, épaisseur, idiophone, et leur nombre) dépendent de la place qu’elles occupent sur le type de balafon (Solo, Accompagnement, Bass…)

Les notes son posées sur un châssis en bois (pin) habillé au point de contact par de la mousse synthétique ou du tissu en laine pour éviter le contact avec le châssis. 

Le son des notes est amplifié par les calebasses correspondantes fixées sur le châssis avec des vis métalliques et des fils de métal qui traversent les calebasses ou celles-ci sont fixées sur le cœur du bambou qui entoure les calebasses (pour leur stabilité) et qui est solidaire au châssis. La couleur particulière du son du balafon par rapport au vibraphone et autre marimba est donnée par la membrane en papier tabac (autres-fois en toile d’araignée)qui recouvre le trou pratiqué sur la calebasse.

Un support en rotin  solidaire au châssis sert pour le transport de l’instrument. Associer avec une bandoulière, ces deux éléments sont déterminent pour l’utilisation de l’instrument en mode assis ou en mode debout/ (carnaval) pour le balafon dit « portatif », car il existe un autre model de balafon « stable » très utiliser dans les chorales au Cameroun qui n’a pas ces deux derniers éléments. Le clavier est mis dans une caisse qu’on ouvre au dessus pour permettre l’utilisation. Pour ce modèle, les calebasses sont solidaires à la caisse et non au châssis du clavier en général. L’assemblage des notes sur le châssis se fait à l’aide de la ficelle en coton et en nylon